• Ei tuloksia

2 SYNTAXE DU MODE SUBJONCTIF DANS LE CORPUS ÉTUDIÉ

2.2 Proposition subordonnée

2.2.3 Propositions adverbiales

2.2.3.1. Subordonnées temporelles

2.2.3.1.4 L'antériorité

exemples 443 et 444 n'est pas simple à expliquer. Ce qui a dû favoriser la confusion, c’est la ressemblance du passé antérieur avec le plus-que-parfait du subjonctif, même si l’auteur distingue nombre de fois les formes eut y eust dans son texte.

2.2.3.1.4 L'antériorité

Dans notre corpus, la datation par rapport à un procès postérieur se fait par les locutions signifiant 'avant que' (ains que, ainçois que, devant (ce) que, avant (ce) que, paravant que, premier que, que) et par celles qui signifient 'jusqu'à ce que' (jusque(s), jusques atant que, jusqu'à ce que, (si) (tres)tost que, tant que, que). Le subjonctif est le mode le plus fréquent après les locutions temporelles d'antériorité à titre de 69,1 % des cas (366/530). Toutefois, l'indicatif est toujours relativement commun.

Le subjonctif est utilisé après la locution ains que même quand il est question d'actions passées dont la réalisation n’est donc pas mise en doute. Le mode attendu est l’indicatif. Dans cinq passages de notre corpus il s’agit de faits passés décrits à l’indicatif. En voici deux attestations :

(445) A quoy les nepveux dudit Liffroy, procreéz de son premier filz, disoient au contraire que ainsy ne se devoit faire, ains que ladicte prefecture leur devoit appartenir et appartenoit de plain droit. (Beka, p. 65, 6–9)

(446) Ung soir bien tard sur le souper, ainsi qu'on ostoit les plas de la table d'une nopces ou ung jeune galant amoureux estoit et que les menestriers questoient l'aumosne pour saint Julien, y eut une trés belle dame et jeune assise a table qui, en parlant d'Amours ainsi qu'on en devisoit a table (Arrêts, p. 199, 1–6)

L’emploi du mode n'est pas inéquivoque (*) dans un passage. Comme il s'agit d'un ordre, le caractère volitif de l'expression s'ajoute à l'effet de la locution ains que. Le mode est le subjonctif :

(447) Et quant est de l'esbatement, Vous en arez si largement, Se cest ordre vous tient en laisse,

Que le lairez ains qu'il vous laisse. (Grisel, p. 15, 406)

D’après Marchello-Nizia (1997 : 371), la locution ainçois que, marquant l’antériorité, disparaît peu à peu au profit de ains que. Dans notre corpus, elle est cependant toujours la locution la plus fréquente des deux. Dans 94,6 % des cas (53/56), elle est suivie du subjonctif dans la subordonnée. Voici un exemple à l’indicatif et au conditionnel :

(448) Mais le chastel estoit moult fort, et d'autre part le chastellain l'avoit tres bien garny de vivres, telement qu'il le deffendy un an et plus aincois que le roy en fut maistre. (Beka, p. 114, 22–25) (449) Et luy estoit bien avis, puis qu'il portoit sur luy la devise de sa

dicte dame, que son cheval ne luy pareillement ne povoient perir et estre en danger, ainçois que, a l'aide d'elle et de la bonne querelle qu'il pretendoit, il vendroit au dessus de son entreprinse. (Arrêts, p. 190, 10–15)

Dans l’exemple 448, la forme fut pourrait être un subjonctif sans –s muet.

Comme La traduction française de la Chronographia Johannis de Beka fait la différence entre les graphies fust et fut, l’explication la moins probable est la variation morphologique. En revanche, le passé simple fut dans la subordonnée s'explique par l'expression d'une action réelle à une époque déjà écoulée. Le conditionnel de l’exemple 449 est le futur du passé.

Marchello-Nizia (1997 : 371) a rencontré les derniers exemples de la locution devant ce que chez Jean le Bel. D'après notre corpus, cette locution se rencontre cependant encore un siècle plus tard dans La Passion de Biard (1471).

Après la variante devant ce que, l'indicatif se rencontre une fois : (450) Jay entenduz ait bien huit jours

Devant ce qu'i fut mys a mors, (Biard, p. 132, 1722) Je aloe contant et disoit

Que au tiers jour resusciteroit, Et reviendroit de mort a vie.

Notons ici que la forme fut est le passé simple et la forme fust l’imparfait du subjonctif dans La Passion de Biard. Jensen (1974 : 74), par contre, n'a rencontré que le subjonctif après devant ce que. Pourtant, après la locution picarde devant la que, Jensen n'a repéré que des exemples à l'indicatif. Dans l’exemple 450, il s’agit d’un fait incontestable dans le passé, ce qui explique l’indicatif.

La locution avant que est suivie en général du subjonctif en moyen français.

Nous l’avons rencontrée cependant sept fois suivie de l'indicatif : (451) Or nous menés donc sanz detri

Veoir vostre tresor, or sus,

Avant que nous vous corons sus (MirND, p. 11, 256)

(452) lors qu'elle sentit le chevalier, avant qu'il se pot apercevoir, elle le toucha de l'espac ou front (Bérin, p. 41)

Dans l’exemple 452, l'indicatif pourrait s'expliquer par la référence au fait réel passé bien que le subjonctif s’emploie également lorsqu'on parle des faits passés. Même si le fait est situé dans l'avenir, il peut être présenté comme sûr, ce qui conduit à l’emploi de l’indicatif.

Selon Lerch (1929 : 49), la locution avant que se rencontre par exempe chez Joinville (1224–1317) et Rutebeuf (vers 1230–1285), mais elle n'est pas fréquente

en ancien français. Notre corpus (1) étaie la thèse de Lerch. Marchello-Nizia (1997 : 371), par contre, a relevé les premières attestations de avant que au XIIe siècle. Selon Gardner et Greene (1958 : 99), avant que était au XVe siècle plus fréquent que par exemple ains que, devant que, ainçois que. En ce qui concerne l'emploi du mode, avant que se comporte comme ains que. D’après Gardner et Greene (1958 : 104), la locution avant que n'est jamais suivie de ne pléonastique en moyen français, ce que corrobore aussi notre corpus.

Puisque dans 94,7 % des cas le verbe est au subjonctif après la locution avant que, le mode des 22* occurrences d'interprétation ambiguë est le plus probablement le subjonctif :

(453) lesdis ambaxadeurs, avant qi'ilz se partent du Roy, devront jurer et promettre en sa presence – – que dudit Pape ilz ne prendront ne pourchasseront (Journal, p. 105)

(454) Se Madame me croit, avant que ly eschappez vous ly direz la verité. (Saintré, p. 227)

(455) je leur prie que dimenche

Soyent icy, avant qu’on commance (MystSB, p. 64, 1411)

La messe

Dans tous les passages cités, il est question de faits à l'avenir, ce qui explique l'emploi du subjonctif marquant l’indétermination de la réalisation du procès.

La locution avant ce que ne se rencontre que dans le Journal de Clément de Fauquembergue. En voici le seul exemple à l'indicatif :

(456) avant ce que on fist publier lesdictes lettres ou ordonnances, maistres Ja. du Gard et J. du Molin yroient par devers ledit cardinal lui dire de par ladicte Court l'intencion et deliberation de la Court (Journal, p. 113)

Nous avons déjà noté (v. l’ex. 110 p. 97–98) que la forme verbale fist est un passé simple dans le Journal de Clément de Fauquembergue. La forme de l’imparfait du subjonctif y est encore feist. Dans l’exemple 456, l’indicatif est employé parce qu’un procès connu a réellement eu lieu.

Les seuls textes à comporter des attestations de la locution paravant que sont le Journal de Clément de Fauquembergue, Le Vieux Coustumier de Poictou et La traduction française de la Chronographia Johannis de Beka, tous datant du début du XVe siècle. Le mode est toujours le subjonctif dans les cinq exemples du corpus :

(457) paravant qu'il partist de Paris pour aler par devers le Roy, – – conselliers du Roy avoient esté commis de par la Court à faire l'enqueste d'entre dame Marguerite de Braquemont (Journal, p.

386)

(458) ilz les doivent mectre par escript par manière de protocolle et les lire et donner à entendre à leur pouvoir aux parties paravant qu'ilz en soient jugiez (Poictou, p. 170)

(459) Tellement qu'ilz ne promirent pas seulement faire satisfaction a l'evesque des offensez qu'ilz avoient commisez contre ses subgetz, mais aussy se obligierent et astraingnirent de reffaire bien et convenablement le chastel de Dullemburg en tel ou meilleur estat ouquel il estoit paravant qu'ilz l'eussent brulé (Beka, p. 172, 17–22)

Toutefois, d'après Imbs (1956 (1987) : 501), la locution auparavant que n'est attestée qu'à la Renaissance : ce serait une forme plus précise et expressive de la locution avant que. Il a cependant rencontré chez Robert de Clari dans la Conquête de Constantinople (XIIIe siècle) la forme par devant chou que, sous l'effet de laquelle se rencontrera plus tard la variante auparavant que.

Selon Gamillscheg (1957 : 680), la locution premier que est employée du XVe au XVIIe siècle. Notre étude corrobore ce résultat, puisque la locution premier que ne se rencontre que dans les textes datant de 1450 à 1550. Elle est toujours suivie du subjonctif :

(460) Et n’est possible qu’un homme chiche Ou avare devienne riche

Premier qu’un aultre n’apauvrisse. (RGS, p. 261, 484) (461) Ilz donroient aux dyables leurs ames

Premier qu’ilz ne fussent larrons. (RTS, p. 62, 140)

La locution temporelle peu fréquente jusques, marquant le point final du procès principal, devrait être suivie du subjonctif, puisqu'elle exprime une antériorité. Une fois, cependant, jusques est suivi de l'indicatif.

(462) Ne jamais mon cueur n'aura joye

Jusques nouvelles d'elle j'aye (F&A, p. 149, 4248) Pour le fait de sa delivrance

Qui puisse estrë a sa plaisance.

(463) Dieu scet se je fuz pourmené

Jusques je fus en l'hermitage. (F&A, p. 8, 161)

Dans Les Fortunes et adversitez de Jean Regnier, la forme fus est employée 16 fois pour le passé simple (Ière et IIIe personne du singulier), tandis que la forme fusse se rencontre cinq fois comme imparfait du subjonctif (Ière personne du singulier). D’après Martin et al. (2012 : s. v. être), la forme fusse doit toujours être considérée comme imparfait du subjonctif. L'indicatif s'emploie dans l'exemple 463 parce que l'action est déjà accomplie.

Dans 80,0 % des cas (16/20) de notre corpus, jusqu'à tant que s'emploie avec l'indicatif :

(464) Si nous vault mielx tendre que rompre, jusques a tant que Dieu nous avra aidié. (Bérin, p. 105)

(465) Cestui enfançon vous envoie Pour nourrir ; maiz que toutevoie Ce soit si secretement fait

Que nulz home m'en saiche le fait

Jusques a tant qu'il lui plaira (Grisel, p. 67, 1761)

Dans 5 cas sur 16, le futur de la subordonnée apporte l’aspect de modalité.

Dans onze cas, le passé simple est employé pour référer aux faits réels accomplis dans le passé. En revanche, dans les exemples dont le verbe de la subordonnée est au subjonctif, il s'agit d'une nuance finale :

(466) je ne le puis laissier jusques atant que j'aye acompli a l'empereur ce qu'il m'a requiz (Bérin, p. 35)

(467) Car, depuis qu’il a sceu qui elle estoit, il n’a cessé jusques a tant qu’il ait eue l’acointance d’elle et qu’i luy ait fait bailler le bont, ce qu’il n’eust jamais cuidé tant le sentoit son singulier amy.

(Arrêts, p. 179, 23–26)

Selon Jensen (1974 : 77) et Ménard (1976 : 220), la locution jusqu'à ce que ne se rencontrerait qu'à partir du XVe siècle. Toutefois, nous l'avons repérée deux fois suivie de l'indicatif dans Bérinus, du milieu du XIVe siècle. D’après Huguet (1894 (1967) : 197), Rabelais (1494 ?–1553) se sert souvent de l'indicatif après la locution subjonctive jusqu'à ce que et d'autres expressions analogues pour référer à un fait passé. C'est le cas également des deux exemples 468, 469. L'indicatif et le subjonctif sont possibles jusqu'au français classique :

(468) les compaignons s'en alerent toute la maistresce rue sanz parler a homme ne a femme, jusques a ce qu'ilz furent devant la grant eglise (Bérin, p. 109)

(469) Puis entrerent en mer et ne finerent de nagier – – jusques ad ce que ilz arriverent au port de Romme (Bérin, p. 169)

(470) les lettres seront portées en la Chambre des Comptes et ne seront exhibées jusques à ce que ledit archevesque face foy de sa confermacion en forme deue (Journal, p. 6)

(471) a l'aventure le bon homme ne mengea de tout le jour et a l'aventure ne mengera jusques ad ce qu'il sache de la dame et come il lui va (QJM, p. 21)

Lorsqu’une expression volitive renvoie au passé, elle n’est pas nécessairement suivie du subjonctif, mais du conditionnel :

(472) Et fist tant ledit duc que les parties furent contentez de non proceder a nul euvre de fait jusquez ad ce qu'il seroit ordonné du discord. (Beka, p. 123, 1–3)

Le remplacement du subjonctif passé par le conditionnel passé sera un choix stylistique particulier de l’auteur, puisque les conditionnels rencontrés ne sont que de trois dans notre corpus. La locution jusqu'à ce que est particulièrement fréquente dans Les .XV. joies de mariage, Le Vieux Coustumier de Poictou et Journal de Clément de Fauquembergue, tous du début du XVe siècle, où elle est normalement suivie du subjonctif et une seule fois du conditionnel.

Le mode des exemples suivants (*) n'est pas évident.

(473) Or passe ainxin le temps jusques ad ce que le bon home trouve par aventure la dame (QJM, p. 55)

(474) Et est a noter que, la premiere foys que Jesus parle a elle, les deux qui portent l'enfant mort ne se arrestent point jusques ad ce que Jesus commande qu'ilz arrestent. (MystJM, p. 92)

Comme il ne s'agit pas de faits réels passés, le mode employé est le plus probablement le subjonctif.

D’après Haase (1935 : 183), en moyen français et encore au XVIIe siècle, la locution jusqu'à ce que se construirait de préférence avec le futur pour annoncer un prochain accomplissement de l'action. Nous avons rencontré six attestations à l'indicatif futur, contre 102 au subjonctif, dont voici deux passages :

(475) se les causes qui sont et seront reservées par ycelle Court aux jours de Vermendois et aux jours ensuivans, ne pevent estre expediées es jours esquelz elles seront reservées, elles le seront es autres jours ensuivans, et se continueront de jours en jours jusques en la fin du Parlement, et jusques à ce qu'elles auront esté expediées ou oyes (Journal, p. 180–181)

(476) Il conclud toutesfoiz tenir silence et nul mot dire jusques ad ce qu'il verra mieulx son point. (CNN, p. 243, 73–75)

Selon Marchello-Nizia (1997 : 365), la locution (si)(tres)tost comme, marquant le point de départ, est employée jusqu’à la fin du XIVe siècle. Toutefois, elle est concurrencée en moyen français par la locution correspondante formée avec que : (si)(tres)tost que. Nous avons relevée cette dernière locution 79 fois. Cinq fois le mode est le subjonctif, dans le reste des cas l'indicatif. En voici quelques exemples :

(477) Contre lequel l’evesque Conrad, si tost qu’il peust la chose perchevoir, fist grande assemblee de gens pour lui faire resistance. (Beka, p. 52, 6–8)

(478) J'ay autresfoys tenu les rencz, Dieu mercy, et gaigné le pris Contre cinq Angloys que je pris, Povres prisonniers desnuez,

Si tost que je les eu ruez. (Baignol, p. 29, 18)

Dans la plupart des cas il s’agit d'expressions de faits situés à l'avenir qui contiennent un élément de doute, d'où l'emploi du subjonctif. Comme dans l’exemple 478 les faits sont réels et déjà accomplis, le mode est l’indicatif.

Quant au mode utilisé après tant que, le subjonctif indique encore en moyen français des actions intentionnelles ou probables, tandis que l'indicatif décrit un fait objectif ou un événement passé ('jusqu'au moment où') :

(479) je ne dormiray bon somme

Jamais tant que seray a Romme (MirND, p. 28, 770) Et qu'au pape seray confès

De touz mes pechiez et meffaiz.

(480) Certes, tant qu'absolz soie et quittes (MirND, p. 33, 938) De mes meffaiz ne seray aise.

(481) le interroger et mectre en question et geygnes si mestier est tant que l'on sache la vérité par sa bouche (Poictou, p. 252)

Nous avons rencontré l'expression ne finer tant que ('n'avoir de cesse que') deux fois suivie du futur dans les Miracles de Nostre Dame par personnages. Notons que l'ancien français utilisait le subjonctif.

(482) je la voir ne fineray

Tant qu'a ma mére parleray (MirND, p. 25, 676) (483) jamais ne finera

Tant qu'au pape sera confès (MirND, p. 29, 803) De touz les pechiez qu'il a faiz

L’emploi du mode après la locution tant que (‘jusqu’à ce que’) est varié : outre l’indicatif et le subjonctif nous avons rencontré une fois le conditionnel :

(484) Touteffoys il failloit qu'il se tenist à la plus grant oppinion, et accorda à ceulx la ville de ne departir point son armée, tant que le duc Baudouin auroit la sienne entière (Jouven, p. 220)

Le conditionnel de l'exemple 484 est un futur du passé.

L'exemple 485 comporte une forme ambiguë (*) après tant que :

(485) Si en fait doncques et par effect vous ne povez garder chasteté, au mains mettez peine de la garder tant qu'il touche fame et commune renommée. (CNN, p. 563, 272–275)

Comme il s’agit d’un fait possible dans l’avenir, le mode sera le subjonctif marquant l’éventualité.

La conjonction que temporel suivie du subjonctif, signifiant ‘avant que’ (l’ex.

486) ou ‘jusqu’à ce que’ (l’ex. 487), se rencontre deux fois dans Le Jouvencel de Jean de Bueil :

(486) Ainsi passerons la nuit en repaissant, et puis, quant le jour sera venu, nous partirons ung peu tart, affin que nous ne puissions arriver sur eulx qu'il ne soit nuyt serrée. Et faudra qu'il soit nuyt, avant que nous approuchions d'eulx plus près de demye lieue, adfin que les fourragiers ne nous sentent venir. (Jouven, p. 106) (487) Et d'autre part partit le Cappitaine et entra en son embusche ; et

le Jouvencel avec toute leur route ung pou devant ; et ne sejourna gueres le Jouvencel, que le jour ne poingnist. (Jouven, p. 133)

En bref, dans les subordonnées temporelles exprimant la postériorité ou la simultanéité, le mode est dans 88,5 % des cas l'indicatif. Des raisons stylistiques ou encore l'influence du latin explique l'emploi du subjonctif. Dans le cas de l'antériorité par rapport à la principale, le verbe de la subordonnée est au subjonctif dans 69,1 % des cas. L'indicatif peut se rencontrer dans le cas d'un fait réel passé. Dans les expressions de simultanéité, le subjonctif est moins fréquent qu'en ancien français. Comme Wunderli (1970 : 494–512) ne donne pas de fréquences, il est impossible de dire si ses résultats diffèrent des nôtres.