• Ei tuloksia

PARTIE I – CADRE THÉORIQUE

3.5 Les formes d’adresse

3.5.1 Les pronoms d’adresse : tutoiement et vouvoiement

discuterons ensuite les contextes dans lesquels ils sont employés.

Comparaison des formes

Le finnois et le français possèdent en principe les mêmes pronoms d’adresse : la 2e personne du singulier sinä/tu (T) et la 2e personne du pluriel te/vous (V).

Le T est employé pour s’adresser à une personne et pour indiquer une relation informelle, tandis que le V est employé pour s’adresser à plusieurs personnes (Vpl) ou pour exprimer une relation plus formelle ou distante par rapport à une personne seule (Vsg). À cet égard, le français et le finnois se ressemblent et diffèrent de l’espagnol et de l’allemand, par exemple.

Cependant, comme nous le montrerons, les usages des formes d’adresse diffèrent considérablement entre le finnois et le français, car le finnois a une claire préférence pour le T dans la majorité des contextes, ce qui n’est pas le cas pour le français. En outre, la morphologie finnoise présente des particularités liées au marquage de l’adresse que nous présenterons brièvement dans ce qui suit. En plus du T et du V, il ne faut pas oublier les moyens impersonnels qui permettent d’éviter l’adresse directe et la 3e personne du singulier qui peut également être employée pour s’adresser à l’interlocuteur.

En finnois, l’omission du pronom personnel est possible à la 1ere et à la 2e personne, et l’omission est typique surtout à l’écrit (VISK § 914). Dans ce cas, l’adresse est toutefois marquée dans la désinence verbale (p. ex. menet ‘tu

vas’ ; menette ‘vous allez’). Les pronoms personnels se déclinent selon le cas nécessaire pour la fonction dans la phrase, comme l’illustrent les exemples suivants de Havu et al. (2014 : 305)16 :

(3.41) Allatif : Puhun sinulle/teille parler-1SG 2SG-ALL/2PL-ALL ‘Je te/vous parle’

(3.42) Partitif : Rakastan sinua /teitä aimer-1SG 2SG-PAR /2PL-PAR ‘Je t’/vous aime’

(3.43) Élatif : Puhun sinusta/teistä parler-1SG 2SG-ELA/2PL-ELA ‘Je parle de toi/de vous’

L’adresse est également marquée dans les pronoms possessifs du finnois, comme le fait remarquer Peterson (2010 : 403) : la forme prescriptive inclut le pronom possessif (sinun/teidän) et le suffixe possessif (-si/-nne) ajouté au nom (sinun siskosi ‘ta sœur’ / teidän siskonne ‘votre sœur’), mais, notamment dans la langue parlée ou informelle, le suffixe est souvent omis (sinun/sun17 sisko ‘ta sœur’ / teidän sisko ‘votre sœur’). Il est également possible d’employer le suffixe seul (siskosi ‘ta sœur’/ siskonne ‘votre sœur’) (v. Paunonen, 1995, pour l’emploi de ces trois possibilités).

Les combinaisons des pronoms, des désinences verbales et des pronoms et suffixes possessifs permettent de varier le degré de visibilité du T et du V dans la phrase : par exemple, une phrase telle que « Oletko sinä soittanut sinun siskollesi ? », ‘Est-ce que tu as appelé ta sœur ?’, marque le tutoiement de façon très visible et ne serait employée que dans un contexte particulier, tandis que « Oletko soittanut siskollesi ? » exprime également le tutoiement mais de façon moins marquée. D’après Lappalainen (2015 : 100), il est important de tenir compte de ces différentes façons d’exprimer le tutoiement et le vouvoiement en finnois, car leur emploi en interaction n’est pas aléatoire. D’un autre côté, il est possible de trouver des mécanismes un peu similaires en français : par exemple le tu prononcé [t] devant une voyelle dans l’usage familier (« T’arrives ? ») ou le redoublement des pronoms dans les dislocations (« Toi, qu’est-ce que tu en penses ? »)18.

La 3e personne du singulier (« l’iloiement ») peut également être employée pour s’adresser à l’interlocuteur en finnois et en français. En voici des exemples dans les directifs :

16 La racine du pronom change : sinä ‘tu’ > sinu- ; te ‘vous’ > tei-.

17 La forme sun est une variante informelle du pronom possessif sinun.

18 Nous remercions Eva Havu pour cette remarque.

(3.44) Menee siitä jo kotiin! (Paunonen, 2010 : 325) aller-3SG DEM3.SG-ELA déjà maison-ILL

‘[Il/elle] va [= Qu’il/elle aille] déjà à la maison’

(3.45) Et il va finir sa petite assiette, hein ? (Isosävi, 2010 : 64)

Dans l’exemple (3.44), le pronom personnel a été omis, mais le verbe est à la 3e personne du singulier. La stratégie correspondante se trouve en français, comme le montre l’exemple (3.45) dans lequel le pronom il fait référence à l’interlocuteur. Les deux exemples sont d’ailleurs des directifs.

Dans les recherches sur les formes d’adresse, on évoque souvent la notion d’évitement, plus précisément les formes indirectes ou impersonnelles qui permettent d’esquiver le choix entre le T et le V. Selon Isosävi (2010 : 62), cela est difficile en français, tandis qu’Yli-Vakkuri (2005 : 191) affirme que la référence à l’interlocuteur est évitée « à tout prix » en finnois. Les moyens d’éviter le T et le V en français incluent l’emploi des pronoms de la 3e personne, mentionnés déjà ci-dessus, mais également le pronom on qui peut être utilisé lorsque le locuteur n’est pas sûr de connaître son interlocuteur et pour indiquer que l’interlocuteur « n’est pas seul dans l’action » (Isosävi, 2010 : 62–64). Selon Riegel et al. (2004 : 197), la valeur de base du pronom personnel on est « celle d’un pronom indéfini renvoyant à une personne ou à un ensemble de personnes d’extension variable, que le locuteur ne peut ou ne veut pas identifier de façon plus précise ». Ils ajoutent que « [l]’emploi de on à la place de tu ou de vous (…) estompe le rapport direct que ces deux pronoms instaurent entre le locuteur et son ou ses interlocuteurs » (ibid.). L’évitement est mentionné également dans l’étude de Havu (2009a : 92–93) comme une stratégie pour « contourner le problème du choix du pronom d’adresse ».

Observons quelques exemples.

(3.46) Ça va ? Partant pour un café ? Comment était l’Égypte ? (Havu, 2009a : 93)

(3.47) On va prendre un café ? (Havu, 2009a : 93)

(3.48) Alors, on fait la forte tête ? (Riegel et al., 2004 : 197)

L’exemple (3.46) ne contient aucun pronom personnel et il est ainsi le plus

« impersonnel » de ces trois exemples. Il serait néanmoins difficile de continuer une interaction sans faire aucune référence à l’interlocuteur.

L’exemple (3.47) illustre l’emploi du pronom personnel on dans lequel il fait référence au locuteur et à son interlocuteur. Dans (3.48), en revanche, on renvoie plutôt à l’interlocuteur (excluant le locuteur).

En finnois, la stratégie la plus courante est, selon Yli-Vakkuri (2005 : 191),

« a kind of evasive transformation focusing on the subject of the conversation », ce qui permet de ne pas mentionner la personne. Elle donne comme exemple l’énoncé « Unohtuiko jotain? » ‘Quelque chose a été oublié ?’

dans lequel le pronom personnel teiltä (2PL.ABL) a été omis (« Unohtuiko teiltä jotain? » > « Unohtuiko Ø jotain? »).

D’autres moyens incluent l’emploi de la « personne zéro » (fi.

nollapersoona), autrement dit l’omission d’un constituant de la phrase qui peut se renvoyer à n’importe qui (VISK § 1347). Lorsque cette omission a lieu, le verbe est à la 3e personne du singulier. Souvent, ces énoncés peuvent être interprétés comme faisant référence au locuteur lui-même, mais dans certains cas, ces constructions font notamment référence à l’interlocuteur (ex. 3.49 et 3.50 ci-dessous), comme le fait remarquer Lappalainen (2015 : 83).

Lappalainen (2015 : 83–84) ajoute que le choix de la forme d’adresse est également évité lorsque le locuteur marque l’action comme un acte acte collaboratif par l’emploi de la 1ere personne du pluriel (ex. 3.51) ou de la voix passive (ex. 3.52) ou qu’il formule une requête de sa propre perspective en employant la 1ere personne du singulier (ex. 3.53).

(3.49) Siristää ei saa. (Lappalainen, 2015 : 83) plisser-INF NEG.3SG falloir.3SG

‘Il ne faut pas plisser.’ [chez un médecin]

(3.50) Ei tarvi muuta tonne ku

NEG.3SG avoir.besoin.3SG autre.chose-PAR ADV que allekirjotus. (Lappalainen, 2015 : 83)

signature.NOM

‘[On] n’a besoin que la signature là-bas.’ [à l’agence de sécurité sociale]

(3.51) Haloo herra Jansson, olemmeko me läsnä vai INT monsieur PROP être-1PL-Q 1PL présent CONJ emme? (Lappalainen, 2015 : 84)

NEG.1PL

‘Allô monsieur Jansson, sommes-nous présent ou non ?’

(3.52) Millä nimellä laitetaan? (Lappalainen, 2015 : 84) Q nom-ADE mettre-PASS

‘On met sous quel nom ?’ [à Starbucks]

(3.53) Saanko henkilötunnuksen? (vs Annatko avoir-1SG-Q code.de.sécurité.social-GEN donner-2SG-Q henkilötunnuksen?) (Lappalainen, 2015 : 84)

code.de.sécurité.social-GEN

‘Ai-je [= Puis-je avoir] le numéro matricule ?’ (vs ‘Donnes-tu le numéro matricule ?’)

L’emploi de la notion d’évitement dans la description de ces structures finnoises a cependant été critiqué. Laitinen (1995), par exemple, examine les structures à la « personne zéro » et avance que sa fonction n’est pas l’évitement de la personne, comme on l’affirme souvent. Selon elle, l’interprétation du passif finnois et des expressions génériques comme des

« circonlocutions » (employées pour cacher soi-même) d’une part, et l’emploi de la 1ere personne comme une façon de se mettre en avant de l’autre donnent

une image simpliste de l’usage de ces structures, car cela indiquerait qu’il n’existe pas de façon neutre d’exprimer la personne (Laitinen, 1995 : 343).

Le finnois et le français possèdent donc les mêmes « catégories » pour s’adresser à quelqu’un, les emplois les plus fréquents étant le tutoiement, le vouvoiement et les façons « d’évitement ». En ce qui concerne ces dernières, la morphosyntaxe finnoise offre plus de possibilités pour éviter de mentionner l’interlocuteur que celle du français. Quant aux fréquences et aux contextes d’usage pour le T et le V, le finnois et le français diffèrent néanmoins considérablement. Dans ce qui suit, nous parcourrons les différences et les similarités d’usage les plus importantes entre les deux langues.

Comparaison d’usages

Comme règle générale, on peut affirmer que le finnois préfère le tutoiement dans la majorité des contextes, tandis que le vouvoiement est bien plus courant en français (Havu et al., 2014 ; Isosävi, 2015). D’après Clyne et al. (2009 : 43), le vous est associé au respect, à la politesse et à la neutralité, tandis que le tu est assimilé à la convivialité, à la proximité, à l’affection et aux affinités. La réalité est cependant loin d’être simple, car il est « extrêmement difficile » de formuler les règles d’usage pour les deux formes (Kerbrat-Orecchioni, 1992 : 48). Nous tenterons toutefois de décrire les caractéristiques les plus importantes liées à l’usage du tutoiement et du vouvoiement en finnois et en français.

Une différence importante dans l’emploi du T dans ces langues est qu’en finnois, il existe plus de variation dans la forme : le pronom personnel sinä peut être omis et il existe des variantes régionales (telles que sä, sää et sie) – selon Havu et al. (2014), l’omission du pronom ainsi que l’emploi du pronom personnel et de la forme verbale « neutres » correspond au vous français, tandis que l’emploi du pronom personnel et de la forme verbale

« informelles » équivaut au tu français. Les exemples de Havu et al. ci-dessous illustrent ces différences :

(3.54) Olet varmaan väsynyt être-2SG certainement fatigué

‘[Tu] es certainement fatigué(e) = [Vous] êtes certainement fatigué(e)’

(3.55) Sinä olet varmaan väsynyt 2SG être-2SG certainement fatigué

‘Tu es certainement fatigué(e) = Vous êtes certainement fatigué(e)’

(3.56) oot varmaan väsynyt 2SG être-2SG certainement fatigué

‘T’es certainement fatigué(e)’

(Havu et al., 2014 : 306)

D’après Havu et al. (2014 : 306), l’exemple (3.54) présente donc « la forme [du tutoiement] marquant le plus de distance », utilisée dans des situations plutôt formelles, qui serait probablement traduit par vous en français. L’exemple (3.55) illustre le tutoiement « neutre » qui pourrait être traduit par tu ou vous

« selon le niveau de connaissance mutuelle et la situation de communication » (ibid.), tandis que le dernier exemple (3.56) présente un cas du tutoiement

« familier » qui se traduit par tu ou « même éventuellement (…) la forme élidée t’ de tu devant voyelle » (Havu et al., 2014 : 306). Dans ce dernier exemple, le verbe est réduit de olet à oot, ce qui est typique dans la langue parlée.

L’emploi des pronoms d’adresse en finnois et en français a été étudié notamment à l’aide de questionnaires. Dans ces études, les informateurs rapportent leur usage des pronoms d’adresse dans différents types de contexte (p. ex. famille, études, travail) et avec des interlocuteurs variés (p. ex. personne connue ou inconnue, plus âgée ou plus jeune).

Les études sur le choix des pronoms d’adresse en français montrent que le tutoiement est le plus courant dans les cas où l’interlocuteur est du même âge et ami ou membre de famille (p. ex. Havu, 2006 : 206). Un facteur facilitant l’emploi réciproque du T en français est l’appartenance au même « groupe », autrement dit le fait de partager quelque chose ou d’avoir quelque chose en commun avec l’interlocuteur (Clyne et al., 2009 : 70–72). Le vouvoiement domine le plus clairement dans les situations où l’interlocuteur est plus âgé, inconnu et/ou hiérarchiquement supérieur (p. ex. Havu, 2006 : 231–234 ; Clyne et al., 2009 : 53). Le choix n’est toutefois pas univoque et il existe des différences régionales, comme le montre l’étude de Havu (2009a).

Les études conduites sur les pronoms d’adresse en finnois montrent que le vouvoiement s’est réduit au cours des dernières décennies (Lappalainen, 2015 ; cf. Paunonen, 2010). Même si les finnophones ont tendance à employer le T dans la majorité des situations, le V n’a pas disparu. Les facteurs +âge et non connu, surtout s’ils apparaissent ensemble, sont toujours des facteurs qui sont susceptibles de provoquer l’emploi du V, forme utilisée typiquement dans les situations de service (Lappalainen, 2015 : 81).

L’emploi des pronoms d’adresse chez les étudiants finnophones et francophones a été comparé par Havu (2006). Ses résultats confirment que les finnophones tutoient bien plus souvent que les francophones ; le seul cas où le V domine dans les deux langues concerne la situation où il faut s’adresser à un inconnu plus âgé dans la rue (Havu, 2006 : 235). Le facteur âge semble important dans les deux langues-cultures, mais dans le cas des francophones,

« le problème s’étend aussi aux situations familières, où les Finlandais tutoient toujours » (Havu, 2006 : 237)19. Il est toutefois à noter que l’âge du locuteur joue également un rôle dans l’emploi des pronoms (v. Clyne et al., 2009 : 53).

19 Cependant, Havu (2006 : 238) fait remarquer que son étude ne prend pas en considération les différents types de tutoiement finnois (l’omission du pronom et les différentes variantes de sinä) : elle constate qu’ « une partie des tu [= sinä finnois] correspondent certainement à des vous français. »

Une étude qui se base sur les interactions authentiques est celle de Havu et al. (2014) qui ont étudié les interactions finnoises dans différents types de commerces et de services. D’après elles (2014 : 327), le tutoiement est

« presque omniprésent » dans ce contexte, à côté des formes impersonnelles.

Les seuls cas où elles ont trouvé l’emploi du vouvoiement concernent les facteurs +âge et non connu. Elles notent cependant que la majorité des interactions ont été enregistrées dans de petites villes où les interlocuteurs sont susceptibles de se connaître – les résultats seraient probablement différents si les interactions avaient eu lieu dans le grand magasin Stockmann à Helsinki, par exemple (Havu et al., 2014 : 327). Les corpus qu’elles ont étudiés datent cependant de 1999–2003, et il est possible que l’emploi des pronoms d’adresse ait changé pendant les deux dernières décennies.

Pour conclure, nous pouvons constater qu’en français, le vouvoiement est bien plus répandu qu’en finnois : en français, le V est le pronom « par défaut » (Clyne et al., 2009 : 41), tandis que dans la société finlandaise, il y a une préférence pour le tutoiement (Lappalainen, 2015 : 99). En général, on peut dire que l’âge et la distance sociale (connu vs non connu) entre les interlocuteurs jouent un rôle important dans le choix de l’adresse dans les deux langues, mais que les francophones emploient le V plus souvent que les finnophones. En plus, il nous semble que le facteur hiérarchie est plus pertinent pour le français que pour le finnois : les collègues supérieurs sont vouvoyés plus souvent en France qu’en Finlande (cf. Havu, 2006 : 231–233).

Il faut cependant garder à l’esprit que la plupart des études discutées se basent sur des questionnaires qui peuvent seulement révéler des tendances générales et laissent les caractéristiques situationnelles de côté (Havu, 2009a : 81–82 ; Lappalainen, 2015 : 79–80). Les deux langues présentent également une variation régionale dans le choix des pronoms d’adresse. En outre, comme le fait remarquer Havu (2006 : 238), les questionnaires ne peuvent pas tenir compte de la variation des différentes formes du T finnois (v. ci-dessus). De plus, les choix sont également personnels : certains locuteurs ont tendance à employer le T ou le V plus que d’autres en général (Clyne et al., 2009 : 159), et les formes d’adresse peuvent être utilisées de façon stratégique pour établir une relation intime avec le T dans certaines situations ou pour maintenir la distance avec le V dans d’autres (Morford, 1997 : 21–27). Pour des raisons d’espace et étant donné le caractère de la présente étude, nous n’avons pas traité les façons dont les interlocuteurs négocient les formes employées (v.

p. ex. Kerbrat-Orecchioni, 1992 : 50). Notons cependant que dans la vie réelle, les choix se font de façon plus complexe que le prétendent les questionnaires qui offrent des informations sur les perceptions et les normes des interlocuteurs sans tenir compte de la complexité des interactions réelles – par exemple, les informateurs répondant aux questionnaires ou aux DCT ne savent pas (dans la plupart des cas) comment l’interlocuteur s’adresserait à lui.