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Internationale Ouvrière Socialiste au Congrès

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de Marseille, le problème des re allons ra~~-~ é m;" l~ll Ilat au centre de l'intérêt. Les traités de Locarno e

d,. en r ~,{~.e. "eT1UJgne 1 5 .", des Nations marquent .une tente 'U~lS1ve "es

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aUN' s~,et de, e:ette évolu,-lion dans le chapitre toucha~t la 1 t ... es allons. c~_ nous n;!

faisons suivre que la résolution éla~rée et votée par la '-.N'nférence des qualre pays à Lu,xembour,~, les 2. et 22 ,novembre 1926.. .

A cette Conférence ont pflS part: pour 1 Allemagne: Breltscheld, Orispien, Mue!ler, Hilferding, Schmidt, Sollrr.ann, Wels, et, pour la Sarre, Schaefer; pour la Belgique: de Brouckère, Van Roosbroeck;

pour la France: Aurio[, B[um, Bracke, Pau[-Boncour, Faure, Renau-dei; pour ['Angleterre; Roberts et Gi[lies. Le secrétaire de 1'1.0.5., Frédéric Adler, assistait aux séances.

La discussion a manifesté leur complet aooor-d. Il s'est expliqué dans [a résolution suivante:

1. Les délégués des sections allemande, belge, britannique et fran-çaise de 1'1.0.5., réunis à Luxembourg les 21 et 22 novembre 1926, constatent avec satisfaction les progrès aocomplis par la politique d'en-tente européenne à la suite des conférences de Londres et de Locarno, de ['Assemblée de La Société des Nations en juillet 1926 et de l'entre-vue de Thoiry.

Il n'a pas tenu au socialisme international que ces progrès fussent accomplis plus tôt et plus complètement. Associant tous les partis inté-ressés dans des efforts solidaires, en dépit des attaques que cette coo-pération même soulevait contre chacun d'eux dans leurs pays respec-tifs, il a, dès le lendemain de la guerre, établi les principes dont les

gouvernements ont fini par tirer une application tardive et encore in-suffisante. Le plan Dawes dans ce qu'il a d'utile et de juste a été inspiré par le plan de Francfort, le pacte de Locarno dérive du protocole établi par la Conférence Socialiste de Berlin d'avril 1923, l'entrée de l'Allemagne dans La Société des Nations a été préparée par la Confé-rence de Bruxelles et le Congrès International de Marseille.

Aujourd'hui, les résultats acquis et l'atmosphère plus favorable qu'ils Ont créée permettent au socialisme international d'envisager une nou-velle ph~e de progrès. [1 entend à nouveau, par son initiative, el sous sa pre~slon, obtenir des gouvernements les résolutions nécessaires pour

~Ou~~~vre plus avant l'œuvre de paix, et, en particulier, pour éliminer 1~~1! ments de conflits qui subsistent encore entre la France et liellee~agne, ~ont la réconciliation sincère demeure la condition

essen-Il e la PlUX européenne.

e< ,. L,e pr.otOCOle de Berlin avait déjà reconnu que "la paix de lE 'UTOpe

as curuédel F . , .

renforc a rance trouverment leur plus sure garantie dans un Allema ement de la République et de la démocratie en Allemagne" En dangereg

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et. p~esque partout en Europe, un des obstacles les ·plUS x qUI S opposent à la paciflcation véritable réside encore dans 1. 35

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la propagande des partis de réaction et des factions militaristes qui, couvrant de la même haine l'esprit d'entente internationale et l'esprit de liberté, préparent /1 la fois la guerre civile et la guerre étrangère.

Ce péril est gravement accru par les panis fascistes, qui détiennent aujourd'hui le pouvoir dans certains pays d'Europe, comme l'Espagne, la Hongrie et surtout l'Italie, et qui ne peuvent prolonger un régime d'oppression des conscien~s et des liber-tés qu'en cherchant dans de

folles aventures une satisfaction aux brutalités nationalistes qu'ils dé-chaînent et un dérivatif aux colères populaires qu'ils redoutent.

Il est du devoir de ebacune des sections de l'InternatiOIUlle de pour-suivre la lutte contre le fascisme, et chez elle et au dehors; il est de leur devoir de prêter leur aide matérielle et morale aux prolétariats opprimés qui luttent /1 la fois pour se délivrer d'un Joug intolérable et pour délivrer l 'humanité entière de la menace qui p~ sur la poix.

IIR Le rapprochement durable de l'Allemagne et de la France, in-dispensable /1 [a consolidation de la paix, comporte ~s.sairement la lin des occupations militaires. Dès la Conférence de Francfort, en fé-vrier 1922, les ~mis représentés aujourd'hui /1 Luxembourg décla-raient déjà que les oc<:upations «blessent le sentiment des occupés, absorbent les sommes rassemblées par l'Allemagne pour les réparations des pays dévastés, ruinent les occup.1nts eux-mêmes, et, entretenant l'esprit de haine, risquent de faire naître des conflits nouveaux ».

Une des tâches essentielles des partis socialistes est donc de ré-soudre promptement le problème de l'évacuation rhénane. L'exécution du plan Dawes par l'Allemagne, son entrée dans la Société des Na-tions, la mise en vigueur du pacte de Locarno, permettent aujourd'hui aux gouvernements eux-mêmes d'en envisager ta solution rapide. Il appartient aux partis intéressés de la hâter et de faire disparaître les difficultés quî pourraient s'y opposer encore.

Il faut éviter notamment que des difficultés financières dont la solu-tion dépend souvent de captalismes étrangers puissent faire obstacle Il l'évacuation prochaine r«:lamée sans cesse par le socialisme inter-national.

W. En revanche, les portis socialistes ont toujours reconnu que l'évacuation rhénane était pratiquement liée Il une solution satisfaisante des questions de désarmement et de sécurité. L'Allemagne s'est enga-gée à désarmer" en vue de rendre possible la pr~paration d'une limi-tation générale des armements de tOUles les nations n. Celle limita-tion, les gouvemements représentés /1 Versailles, tous ceux qui ont adhéré Il la Société des Nations ont pris l'engagement solennel de la réaliser. Il faut que les travailleurs organisés de tous les pays exigent fermement la ~alisatîon de la promesse faite. La Conf~rence consUlte qu'après t'achèvement des travaux techniques il ne dépend plus que de la volonté des gouvernements de convoquer la Conférence générale de Désarmement. Tout ajournement injUStifié entrainerait les conséquences les plus graves. Un é<:hec de la Société des Nations dans ce domaine conduirait celle-ci à une crise. Il faut que la Soci~té des Nations aborde résolument, et le plus rapidement possible, le problème du désarme-ment général, et règle le contrôle commun du désarmement pour tOUS les peuples.

Les travailleurs d'Allemagne et de Fran~ doivent pousser leur Gouvernement Il faire l'effort de bonne volonté nb:essaire, les uns pour que les dernières mesures de désarmement promises par l'Allemagne soient promptemem exécutées, les autres pour que l'on ne retarde pas,

. .."ass'ères la suppression nécessaire du contrôle

"~r des eXigences " " . é

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~- . C' d s le cadre d'une convention gén raIe, con rant mteralhé" .est B,"es devoirs égaux qu'il faudra concevoir désormais

tous des TOItS CI ' ,

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gouvernement possèdent déjà tous les éléments, contribuerait efficace-ment 3U rapprochement de la France et de l'Allemagne.

VI. Enfin, ['œuvre de réconciliation et de rapprochement internatio-nal exige qu'une solutjon définitive et pleinement satisfaisante ait été fournie à J'ensemble des questions relatives aux réparations et aux dettes. Les progrès mêmes qu'a permis sur ce point son effort tenace doivent engager le socialisme international à y persévérer. L'expérience a montré la justesse de ces vues quand, à la Conférence de Francfort socialisme international doit travaiUer à l'annulation des dettes inter-allit!es. ainsi qu'à la réduction des obligations allemandes au montant de rtpamtions matérieOes effectives et à leur mobilisation dont dépend la prompte libération de l'Allemagne.

YI!.. La Conférence de Francfort a reconnu que les questions des réparatIons et des dettes ne se posaient pas, en réalité, entre les belli_

gérants seuls, et qu 'elles ne po!.:vaient s'isoler des problèmes généraux pOSés devant toutes les nations comme contre-cOllp de la guerre.

Ll consolidation de la paix dépend. dans une large mesure du déve-IOiJpement d'ur.e solidarité économique uni\lersel1e. La Conférence C?llState !es progrès importants réalisés à cet égard au cours des

production et les ~hanges. Ils doivent lutter sans cesse pour assurer une participation coulours plus large des pouvoirs publics et des

asso-ciations ouvrières à la conduite coordinatrice de ces centres de toutes les affaires. Ils doivent veiller avec un soÎn particulier dans les condi_

lions nouvelles où s'exerce l'industrie à sauvegarder les saJ.aires et les conditions do cravai! des ouvriers. La Conférence rappe!le aux partis représentés l'urgence d'obtenir dans leurs pays respectifs la raliftca_

tion de la Convention de Washington sur les huit heures. C'est l'un des moyens les plus efficaces de résister victorieusement au nouvel assaut que mène. le capitalisme international contre l'une des plus précieuses 'conquêtes au prolétariat. La Conférence rappelle, en outre, les résolutions prises à ce sujet par la Conférence dt> Bruxelles de janvier 1925.

Les travailleurs nt> sauraient se laisser exclure de la Confêrence éc0-nomique que la Société des Nations prépare et où leurs intérrêes sont si évidemment engagés. La Conférence prit> l'Internationale Ouvrière Socialiste de se menre en rapport avec l'internationaio d'Amsterdam pour qu'une réunion commune soit convoquée avant que se réunisse La Conférence officielle, afin que l'on puisse arrêter les mesures de pre..

pagande et d'action que les circonstances imp.oseraient.

VIII. La Conférence soumet la résolution cl-dessus eu Comité Exé-cutif de l'I.O.S. et le prie de soumettre ce texte à la considération de toutes les sections.

La résolution votée il. Luxembourg a souvent été citée av~ succès dans les discussions publiques par les représentants des partis qui avaient pris part il. la ConFérence; malheureusement, l'interprétation de celle résolution donna lieu il. des divergences sur un point. Cette différence se révéla d'abord dans une polémique entre Longuet et Paul-Boncour, au sujet de J'évacuation du Rhin, discussion qui eut lieu au cours du Congrès annuel du Parti Socialiste Français qui sié-gea à Noël 1927. Le Comité Directeur de la Social-démocratie alle-mande s'est occupé des déclarations de Paul-Boncour dans un article du Vorwarts de Berlin du 30 décembre 1927 (D.D. 5-1920) et dans une Iettre adressée il. la C.A.P. du Parti Socialiste Fl\ançais. La C.A.P. du Parti Socialiste Français, dans sa séance du 8 Février, a chargé une sous-commission internationale de répondre au Comité Central du Parti Allemand, en instant sur le point du programme du Parti qui traite de l'évacuation de la Rhénanie, sans la lier il. aucune condition et en proposant en même temps une ConFérence commune des délégués des Partis allemand et français sous la présidence de de Brouckère.

Le programme ,publié par le Parti Socialiste Français pour les é lec-tions de 1928 ne laisse subsister aucun doute il. l'égard de son attitude.

Le programme rappelle que la Conférence de Luxembourg a pro' posé <! que la Société des Nations nommât une Commission civile, fonnée de représentants des Etats membres, y compris l'Allemagne )1.

Puis le programme continue textuellement;

H En Fonnulant cette suggestion, les Partis intéresSés Gnt entendu

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tenir C()mpte des difficultés pratiques que leur désir est de risoudre le plus promptement possible, dans l'intérêt commun de la paix. Ils ont vu, dans l'introduction du contrôle un corollaire de l'évacuation susceptible de la rendre plus rapide et plus facile. Mais ils n'ont en-tendu subordonner à aucune condition préalable une mesure dont nous continuons à proclamer la nécessité immédiate. H

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